Hier, le ministère de la Transition écologique a annoncé le lancement d’une consultation publique concernant le décret d’affichage environnemental des textiles.
Dans un contexte où de plus en plus de consommateurs cherchent à acheter des produits respectueux de l'environnement, l'affichage environnemental devient un outil crucial. En fournissant une information claire et standardisée sur l’impact environnemental des produits textiles, le gouvernement espère renforcer la transparence et inciter les consommateurs à opter pour des choix plus durables.
Ce décret introduit une mesure phare : le "coût environnemental" des produits textiles, exprimé en points d’impact. Ce coût reflète l’impact environnemental global d’un produit (fabrication, matières premières, transport, etc.) et vise à guider les consommateurs dans leurs choix.
Objectif : permettre aux consommateurs de comparer les produits de manière transparente et d’intégrer l’impact environnemental dans leurs décisions d’achat.
Ce décret introduit des notions précises pour encadrer l’affichage environnemental des produits textiles :
Le décret s’applique :
Les catégories de produits considérés sont à minima les suivants : Boxer / Slip, caleçon, chaussettes, chemise, Jean, jupe / robe, maillot de bain, manteau / veste, pantalon / short, pull, t-shirt / polo.
Exclusions :
Voici un récapitulatif du calendrier pour l’adoption et la mise en œuvre du décret :
Aujourd'hui, il n'y a aucune obligation de communiquer sur l'impact environnemental d’un produit textile. Cependant, dès lors qu'une marque décide de le faire, elle doit respecter certaines règles.
Les principales obligations des marques sont les suivantes :
En outre, si une marque communique un autre score environnemental, comme le score PEF (Product Environmental Footprint), elle doit également afficher le coût environnemental calculé selon la méthodologie du décret. Ces deux scores doivent être présentés de manière égale, sans que l’un soit mis en avant au détriment de l’autre.
Le décret prévoit la création d'un portail public de déclaration. Ce portail jouera un rôle crucial, car il servira à stocker et rendre publiques toutes les données relatives aux coûts environnementaux des produits.
Pourquoi ce portail est-il important pour les marques ?
Ce portail deviendra donc une base de données publique servant de référence pour les coûts environnementaux de chaque produit textile. À partir de 2026, n’importe quel acteur pourra calculer et communiquer ce coût, même si la marque n'a pas pris les devants.
Pour uniformiser la communication, un visuel officiel sera utilisé pour présenter le coût environnemental. Ce visuel, à la différence d'une échelle de lettres (A-B-C-D-E), propose un score global qui représente le coût environnemental du produit.
L'objectif du gouvernement est de permettre aux consommateurs de comparer facilement l'impact environnemental des vêtements entre eux. Par exemple, un t-shirt pourrait avoir un impact de 400 points, tandis qu'un manteau plus lourd pourrait avoir un impact de 1000 points. Le but est que chaque consommateur puisse avoir une vision globale et se fixer un "budget environnemental" lorsqu'il achète des vêtements.
En termes de règles d’affichage :
Pour l’instant, l’obligation de communiquer le coût environnemental n’existe pas encore. Toutefois, en 2027, une convergence au niveau européen entraînera une obligation de communication généralisée, en lien avec les travaux sur le Digital Product Passport et le PEF (Product Environmental Footprint).
Le décret offre aux marques une période de transition pour se préparer à ces nouvelles règles. Cette période est une véritable opportunité pour mettre en place des processus efficaces en matière de collecte de données, d'écoconception, et de communication.
Pour se préparer efficacement :
La solution Waro est là pour accompagner les marques dans cette transition, que ce soit sur la stratégie de réduction d’impact, la conformité réglementaire, ou l'intégration des outils nécessaires pour calculer et déposer les coûts environnementaux sur le portail.